Aujourd'hui, nous allons étudier... un peplum. Sans accent parce que c'est un mot latin. Ah, le peplum. Ses héros musclés n'arborant qu'un pagne et une généreuse couche d'huile, affrontant sans sourciller armées de méchants, dieux vengeurs, créatures immondes et cartonneuses à grands coups de glaive et de rochers en carton, dans des décors de colonnes et de statues en plâtre véritable. Ils sentaient bon le sable chaud, nos héros mythologiques joués avec une subtilité rare par des bodybuildés (pas) expressifs. C'est avec un peu de tristesse qu'on (pas moi, j'étais pas née) a vu disparaître des écrans ces films naïfs parfois, grandioses... parfois aussi, et souvent distrayants (ne serait-ce que pour les rochers et les monstres en carton). Il y a quelque temps, pourtant, quelques peplums ont timidement pointé le nez, nous laissant penser que peut-être, toutes les têtes de l'hydre n'avaient pas été tranchées. De grandes productions visant à redorer le blason du héros casqué et des combats dans le sable. C'est sur l'un d'eux que nous allons nous pencher, et ne jouez pas les surpris, vous avez lu le titre, après tout. Aujourd'hui, donc, Gladiator (et si je pouvais arrêter de taper GLaDIaTOR comme GLaDOS, je serais bien contente). Mesdames et messieurs... GLADIATOOOOOOR !
Réalisé par Ridley Scott, qui n'en est pas à son coup d'essai, puisqu'il nous a donné Alien, Blade Runner, Christophe Colomb, La chute du faucon noir, Kingdom of Heaven, Robin des bois Origins pour ne citer que ceux-là, et sorti en 2000, il raconte l'histoire d'un général romain que le fils de l'empereur prend dans son colimateur, et qui après avoir tout perdu, revient en tant que gladiateur pour se venger.