dimanche 15 décembre 2013

Peter O'Toole

 

Peter Seamus Lorcan O'Toole est né le 2 août 1932 dans le Connemara (Irlande), bien que certaines sources donnent son lieu de naissance comme Leeds (Angleterre), où il a grandi. Il décide tout d'abord de s'orienter vers une carrière de journaliste, et entre en apprentissage au Yorkshire Evening Post, où il devient rapidement reporter. En même temps, il découvre le théâtre et monte sur les planches à l'âge de 17 ans. Il effectue son service militaire dans la Navy, en tant qu'opérateur radio.


De 1952 à 1954, Peter O'Toole rejoint la Royal Academy of Dramatic Arts, après s'être vu refuser l'entrée à l'Abbey Theatre's Drama School parce qu'il ne parlait qu'anglais. A la RADA, il rencontre entre autres Richard Harris, Albert Finney, Alan Bates. Il commence ensuite à se produire au théâtre, gagnant une certaine notoriété en tant qu'acteur shakespearien, ainsi que pour la télévision, et apparaît dans son premier film, The Day They Robbed the Bank of England, en 1960. En 1959, il épouse l'actrice Siân Phillips, dont il a deux enfants et divorcera en 1979.

 Lawrence d'Arabie (1962)

En 1962, il décroche le rôle de T. E. Lawrence dans le film de David Lean, Lawrence d'Arabie. Ce rôle fait de lui une star dans le monde entier, et lui vaut une première nomination aux Oscars, qu'il perd malheureusement face à Gregory Peck dans Du silence et des Ombres. S'ensuivent de nombreux rôles à l'écran comme à la scène, lui permettant de déployer son talent : Quoi de neuf, Pussycat? (1965), Comment voler un million de dollars (1966), La nuit des généraux (1967) où il retrouve Omar Sharif, Le Lion en hiver (1969), Goodbye Mr Chips (1970), L'homme de la Mancha (1972) et bien d'autres. .

 The Ruling Class (1972)

En 1970, un cancer à l'estomac mal diagnostiqué le force à subir de lourdes interventions chirurgicales, elles-mêmes entraînant de nombreuses complications manquant le tuer. Néanmoins, il recommence à tourner, produisant d'excellentes performances dans Caligula (1979), Le diable en boîte (1980), Où est passée mon idole ? (1982), Le dernier empereur (1987), Troie (2004), Venus (2006), Ratatouille (2009) et les Tudors (série). Il refuse en 1987 d'être nommé chevalier pour des raisons politiques. Suite au décès de son ami proche Richard Harris, la famille de celui-ci espère le voir reprendre le rôle de Dumbledore, mais il revient finalement à Michael Gambon. 

Peter O'Toole (le grand) et Dustin Hoffman (le petit)

The Red List (2008)

Nominé pour 8 Oscars (plus que n'importe quel autre acteur !) et finalement récompensé par un Oscar d'honneur en 2003, ainsi que par 4 Golden Globes et un Emmy Award, Peter O'Toole prend sa retraite le 10 juillet 2012. Il s'éteint le 14 décembre 2013, après une longue maladie. Il reste l'un des acteurs les plus talentueux et les plus marquants de sa génération.

dimanche 7 octobre 2012

Titanic

   Ah, qu'il est cruel, mon orgueil me forçant à relever tous les défis ! Sans lui, vous ne seriez pas en train de vous régaler de cette chronique, parce que jamais au grand jamais je n'aurais revu et chroniqué ce film de mon plein gré. Mais voilà, m'étant imprudemment vantée de pouvoir chroniquer n'importe quoi, pas moyen de faire demi-tour, à moins de passer pour une truffe (enfin, encore plus que d'habitude). Et c'est totalement la faute de Sats si vous pouvez lire la chronique du Titanic. Ah, et puis... SPOILER !!! LE BATEAU COULE !!! (comme ça, c'est fait).


   Réalisé par James Cameron, qui nous offrit des oeuvres telles que Terminator, Terminator 2, Abyss, True Lies et Piranha 2, et qui réalisera ensuite Avatar, il raconte l'histoire du seul et unique voyage du Titanic (ne riez pas, ce n'est pas si évident !), pendant lequel un gueux va s'éprendre d'une riche oisive, et ils vont roucouler ensemble jusqu'à la conclusion aquatique.

samedi 6 octobre 2012

Batman : le défi

   Grisée par l'envie d'écrire et le fait que cette fois, je maîtrise à peu près mon clavier souple qui est une plaie pour mon rythme de frappe, j'entame la seconde chronique de cette série, en espérant qu'elle ne va pas pourrir dans un coin de mon ordinateur pendant deux siècles. Allumons le bat-signal, sautons dans la batmobile, car voilà que se profile au loin Batman : le défi !


   Encore un film réalisé par mon idole Tim "les peignes sont mes amis" Burton (parce qu'on ne se lasse pas des blagues sur les cheveux), c'est apparemment la suite du premier Batman chroniqué ici. Je vous engage à jeter un oeil à la chronique, parce que j'y ferai souvent référence. Dans ce volet, sorti en 1992, le justicier en cuir et plastique noir se retrouve pris entre plusieurs feux, et doit défendre Gotham des agissements du Pingouin et de l'effroyable et distingué Max Shreck, tout en essayant de ne pas se faire mettre des bâtons dans les roues par Catwoman.

mardi 4 septembre 2012

Michael Clarke Duncan

   Cette fois-ci, je prends ma plume informatique, non pas pour disséquer avec joie un quelconque film qui m'aura plu, mais pour rendre hommage à un acteur qui nous a trop tôt quittés. Michael Clarke Duncan est décédé hier des suites d'un infarctus du myocarde, à l'âge bien trop jeune de 54 ans.


vendredi 17 août 2012

The Blues Brothers

   Maintenant me paraît le moment idal pour commencer cette chronique, étant donné que je suis en train de regarder le film (bénie soit la programmation de la TNT). Ca fait un moment que je me le garde sous le coude, et étant donné son taux élevé d'awesomeness, il fallait bien que je le partage avec une chronique bourrée de photos, de mots d'esprit, de respect intense et de fautes de frappe, mais je n'ai pas tellement l'habitude de mon clavier souple. Ladies, men, and ladies who dress like men, allow me to give you... THE BLUES BROTHERS !!


   Je tiens à l'avance à m'excuser pour les insanités, contre-sens et blagues privées que je risque de sortir au kilomètre, mais ce film étant placé très haut dans mon palmarès personnel et celui de quelques-unes de mes connaissances, je l'ai vu un nombre incalculable de fois, et je suis en train de couiner comme une poulie qui grince en le regardant. Je ferai néanmoins de mon mieux.
   Alors que dire sur cette oeuvre ? Réalisé par John Landis, qui fit également des choses comme American College, le Loup-garou de Londres, le Cheeseburger Film Sandwich, Un prince à New York, Le flic de Beverly Hills III et Blues Brothers 2000 pour ne citer que ceux-là, il est sorti en 1980, ce qui ne nous rajeunit pas, et raconte la quête de deux frères pour remonter leur groupe de musique et obtenir la somme nécessaire pour sauver l'orphelinat où ils ont grandi des griffes des impôts.